Un passage égal sourire.
La présence d'Osiris plongeait Laquatus dans un profond enthousiasme. Car il savait ce que cela voulait dire.
"Ils vont traiter avec lui" pensait-il.
Dès lors, cet acte irriterait beaucoup les Pingouins et leur chef Scientist, sans doute aurait-il quartier libre pour lancer tous ses guerriers contre les cités Académiciennes. Et ça, il l'attendait depuis longtemps.
En plus cette fourberie démontrerait qu'il avait raison depuis le début : il ne fallait pas faire confiance à l'Académie.
Il avait déjà eu raison pour Theone et cela allait se répéter.
Il regarda Osiris passer, fier comme un poulet en rute, n'ayant pas conscience qu'en croyant apporter son aide à cette guilde, il la détruisait. Il l'avait d'ailleurs déjà détruite, cette guilde.
De toute façon, son existence n'avait été que le vestige d'elle-même, une simple mémoire, un simple rêve à jamais innaccompli.
Alors que l'Ordre était bien réel et sa réalité ferait mal.
Dès lors, Laquatus se jura de combattre cette guilde à l'instant même où il y aurait troc entre cette charogne, ce fils de plouk et cette guilde délabrée de membres aussi utiles que leurs meubles.
Cette trahison serait celle de trop car, non content d'héberger des ennemis des Pingouins dans leur rang, ceux-ci souhaitaient maintenant traiter avec les pires des félons et des mages noirs.
De quelques mots à peine prononcés, Laquatus signa son court passage au sein de l'antre de l'Académie :
"C'est cet homme, ma petit Académie
C'est cet homme, votre véritable ennemi."